Je vais vous raconter une belle histoire…
Années 80 ! Il était une fois, un collégien typique de l’époque, ado beau gosse, cheveux mi long avec les vêtements trois fois trop grand pour lui. Bref le gamin hyper créatif et complètement introverti. Vous lui donniez n’importe quel matériau, il vous faisait un truc sympa. Ce qui lui valait des moyennes d’art plastique au plafond. Malheureusement en contrepartie, le gamin est tellement parti dans sa tête, que les autres matières le motivent à peu près autant qu’un plateau repas jambon/purée devant un épisode de « Derrick ».
Bref, il est dans son monde et sa moyenne générale aussi. Jusqu’au jour où, il doit être orienté, il doit réfléchir à sa carrière. Pour lui c’est simple, il veut faire des études d’arts pour devenir artiste car le reste il s’en bat les … On prend un rendez-vous avec une conseillère d’orientation de l’établissement public de province ou il suit ses études. Et là c’est le drame ! « Oui mais vous savez, jeune homme, vous ne pourrez jamais intégrer ce genre d’école car la sélection est difficile, avec votre niveau en Math, vous n’y arriverez jamais. Je vous conseille de continuer un cursus Electronique, on a besoin de personnel dans ce secteur ». Cherchez la logique…
Le gamin va vivre une descente aux enfers scolaire qui va finir de réduire à néant toute confiance en lui et développer un magnifique syndrome de l’imposteur. Il imagine souvent sa conseillère satisfaite à la fin de sa journée, préparant sa soirée commissaire Moulin/camomille. Bref qui se fiche complètement du devenir des élèves et de son aventurier de l’art perdu…
Pendant un temps il fera en sorte « d’oublier » ses talents. Puis le naturel revenant au galop, il va reprendre les crayons ou des sanguines, afin de montrer ses talents aux filles, dans le but non avouable de conclure. On tente de pécho comme on peut. Malheureusement cet inimaginable talent (je n’ai pas dit incroyable) cumulé à la beauté irréelle du jeune homme le rendent inaccessible à la gent féminine. Toutes ses tentatives se sont avérées infructueuses. Il devait intimider surement. C’est ballot, me direz-vous mais c’est comme ça.
Avec le temps, le jeune homme a repris confiance en lui, incroyablement kof, kof…. Beau. Il s’est ouvert au monde au fur et à mesure des années. Au bout de ses crayons et pinceaux, a cherché l’inspiration. Il a combattu son syndrome de l’imposteur en apprenant les techniques en autodidacte. Il a fait des choses biens et d’autres moins (poubelleeeee) pour au bout du compte trouver sa ligne artistique en même temps que de créer sa micro-entreprise.
Aujourd’hui, le commissaire Moulin et Derrick sont morts… la conseillère doit, comme tout bon poète, probablement alimenter des vers, ou décorer un rebord de cheminée. J’ai créé mon entreprise d’artiste plasticien, car c’est de moi qu’il s’agit, vous l’avez compris et lancer cette activité qui me tient à cœur depuis toujours en parallèle de mon activité professionnelle. Et aujourd’hui je suis fier d’avoir reconstruit le gamin que j’étais et je pense à tous ceux qui veulent réaliser leur rêve et qui hésitent. Foncez !!! Ne laissez personne d’autre décider pour vous et crachez-vous dans les mains.
Je vous laisse apprécier le travail et vous ferai part des dernières nouveautés et de mon développement. Je vous expliquerai ma démarche dans un prochain article Si vous n’aimez pas, ce n’est pas grave, chacun ses gouts. Je me ferai un plaisir d’échanger avec vous.
C’est pour cela que je vous dis Coucou me revoilou !!
Vincent P.


